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096Emmanuel Perrin suspend douze squelettes désarticulés à de hauts branchages à la croisée de deux chemins. Animés par le vent, altérés par les intempéries, ces pendus métalliques couverts de rouille évoquent une danse macabre, une destinée tragique illustrée par le graveur nancéien du XVème siècle Jacques Callot et le poète François Villon dans sa Ballade des pendus.
« (…) Quant à notre chair, que nous avons trop nourrie, Elle est depuis longtemps dévorée et pourrie
Et nous, les os, devenons cendre et poussière (…) »
acier, corde
Visible
Forêt communale de Dompcevrin
12
48° 55′ 11.856″ N 5° 26′ 41″ E
2003
Un des grands hêtres auxquels l'œuvre est suspendue est visiblement marqué par la tempête de 1999. Avec un chêne et un jeune érable sycomore ces arbres dominent le sous-étage d’églantiers, de noisetiers, de saules marsault ainsi que de ronces dont les bourgeons, agréables à consommer crus, seraient souverains contre l’arthrose.
Emmanuel Perrin (fr), est né en 1967.
En savoir plus sur l'artiste
Cette œuvre a été réalisée avec l'aide des bénévoles du Vent des Forêts.
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