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193Damien Deroubaix grave à la gouge le tronc d’un chêne encore sur pied, encré de noir, d’où émergent en négatif un ensemble de motifs et de sentences énigmatiques. Squelette, constellations, mot en langue arabe et haïkus en morse martèlent cette colonne crépusculaire. La déesse hermaphrodite aux seins multiples érigée au sommet et le titre de l’œuvre convoquent Lilith, personnage mythologique qui cristallise, dans la culture judéo-chrétienne, les angoisses d’un monde ténébreux et désespéré.
8 m
chêne, encre taille douce, résine, fibre de verre
Visible
Bois de Bannoncourt
Le Gros Caillou
48° 56′ 22,8″ N 5° 27′ 34″ E
2015
Le chêne gravé est porteur d’un chancre, maladie provoquée par un champignon. Tout autour, la forêt est en régénération. L’espace en second plan est déjà colonisé par des érables, des hêtres et des frênes, essences ayant une croissance très rapide dans leur prime jeunesse tout en supportant l’ombrage de plus grands qu’eux. Le chemin marque la séparation entre les bois communaux de Bannoncourt et la forêt domaniale de Marcaulieu.
Damien Deroubaix (fr), est en 1972, vit et travaille à Meisenthal (France).
En savoir plus sur l'artiste
Cette œuvre a été réalisée avec le soutien de l'Office National des Forêts et de Somatec, et avec l'aide des bénévoles du Vent des Forêts.
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