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181Alexandra Engelfriet offre un passage halluciné de dix mètres de long aux parois martelées, craquelées, brûlées. Cette tranchée béante est la trace d’une performance : sa lutte acharnée pour modeler vingt-deux tonnes d’argile brute avec ses poings, ses genoux, ses mains. Les murs ainsi sculptés ont été pétrifiés sur place par une cuisson au bois alimentée jour et nuit. Cette œuvre témoigne de la mise à l’épreuve du corps avec la résistance et la plasticité de la terre humide et de la violence des gestes.
L 20 x l 2,2 x h 2,6 m
glaise
Visible
Forêt communale de Pierrefitte-sur-Aire
18
La Hirmont
48° 55′ 0.41″ N 5° 21′ 36.45″ E
2013
Accessible aux personnes à mobilité réduite
La tranchée découvre un sol argileux reposant sur une assise de cailloux qui proviennent de la dalle calcaire du sous-sol ayant été fracturée par le gel. Elle est creusée dans un layon entre deux parcelles qui durent être coupées à blanc après le passage de la tempête de décembre 1999. Dans le taillis, le noisetier concurrence fortement les essences dites « nobles », telles que le chêne ou le merisier qui ne pourront pas reprendre le dessus sans l’intervention des sylviculteurs.
Alexandra Engelfriet (nl), est née en 1959, vit et travaille à Amsterdam (Pays-Bas).
En savoir plus sur l'artiste
Cette œuvre a été réalisée avec le soutien de la tuilerie Royer, en partenariat avec la chaudronnerie Rennesson et l'entreprise Bigeard Gérard Père et Fils, avec l'aide du CLC Loisirs Saint-Dizier, des jeunes sapeurs-pompiers de Pierrefitte-sur-Aire, de l'association Expressions et des bénévoles du Vent des Forêts.
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