Mercredi 20 février : Suivons l’artiste Antoine Liebaert pendant sa première visite express à Vent des Forêts pour préparer sa future résidence de création dans les mois qui viennent.
D’abord, une petite immersion en forêt lui permet de découvrir une sélection d’œuvres, voisines les unes des autres sur le circuit de Marcaulieu : Nul caillou n’est un faux de Beat Lippert (2018), Bee’s Bunker de Nicolas Floc’h (2015), Colvmbarii de Daniel Nadaud (2016) et Cachée de Lorentino (2006). Puis plus loin sur le circuit de Louvent, Chants silencieux de Lionel Sabatté (2013), Réenchantement de Jean-luc Verna (2010) et le Jardin des Méditations d’Erik Nussbicker (2017-2018).
Après la pause du déjeuner, copieux, Antoine rencontre dans son atelier de Pierrefitte-sur-Aire (55) le sculpteur sur bois Jean Bergeron. Celui-ci ne dévoile pas toutes les ficelles du métier mais sera sûrement de bon conseil -et d’une grande aide- si Antoine décide de penser une pièce en bois qui nécessiterait ce savoir-faire.
Enfin, c’est le chaudronnier Dominique Rennesson de Chauvoncourt (55) qui consacre, toujours dans la bonne humeur, un peu de son temps pour présenter la palette des compétences de son équipe.
Une journée trop courte. Déjà, Antoine attrape au vol son bus vers la gare Meuse TGV et la capitale en fin d’après-midi. Prochainement résident de la Villa Belleville à Paris, il sera de retour très vite à Vent des Forêts pour les différentes étapes qui vont jalonner la réalisation de sa pièce.