RegardLa majorité des hêtres visibles en lisière ont le tronc qui fourche à faible distance du sol. Ceux que vous apercevez en arrière-plan, poussant en pleine forêt, ont un tronc qui commence à se diviser à une bien plus grande hauteur.Les premiers auraient ainsi poussé en « cépée » à cause de leur exposition aux intempéries, facteur qui favorise la déformation de leur charpente. Jouissant ici d’un bon ensoleillement, ils ont été dispensés de pousser en hauteur pour éviter l’ombrage d’autres arbres. Les gestionnaires de la forêt les conservent afin qu’ils protègent du vent les hêtres situés en arrière de la lisière. Ceux-ci sont beaucoup plus exposés qu’eux au déracinement par les bourrasques, à cause de leur grande taille et de leur ramure rassemblée vers le sommet de l’arbre.
Flore
48° 53′ 42.3″ N 5° 25′ 41.9″ E
Les trous et les fourches des arbres de lisière servent de cachettes à provisions aux mulots et aux campagnols roussâtres, petits rongeurs forestiers ici très fréquents. Au pied des cépées, chercher et récolter des coquilles, des enveloppes de graines ou des noyaux rongés et vidés, qui portent les traces de leurs fines incisives.