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• Les troncs perdent naturellement leurs branches basses, devenues inutiles lorsqu’elles sont trop ombrées par le feuillage de leurs branches supérieures ou par celui des branches d’arbres du voisinage. Ce phénomène dit d’« auto-élagage » permet d’expliquer pourquoi le tronc d’un arbre est presque toujours dépourvu de branches sur une certaine hauteur, même en terrain découvert.
• Les épicéas sont en compétition vitale entre eux et avec d’autres arbres pour l’accès à la lumière. Pourtant, en vous plaçant pour avoir un point de vue entre deux rangées, vous constaterez que les branches d’arbres voisins ne s’interpénètrent jamais. Elles stoppent leur croissance avant de se toucher, selon un mécanisme appelé « timidité des branches ». L’ensemble des branches de chaque arbre, appelé « houppier », occupe donc un espace bien individualisé, séparé des autres houppiers par des « fentes de timidité ». Ces espacements seraient provoqués par l’émission de composés gazeux biochimiques par le feuillage. Ils permettraient de réduire le risque de transmission de parasites d’un arbre à l’autre. Un phénomène similaire existe, chez certaines essences, au niveau des racines.