RegardSa partie supérieure ayant été cassée par la tempête, l’arbre survit grâce à des vaisseaux à sève encore intacts qui relient ses racines aux branches basses porteuses de quelques rameaux feuillus. Mais trop affaibli, il n’a pu secréter suffisamment de substances qui imprègnent habituellement son écorce et son bois et qui préviennent l’installation de champignons parasites nommés « polypores ». Sous leur action, le processus de décomposition du tronc est devenu irréversible. Presque tout son intérieur se réduit désormais à des matières molles ou friables. Sa prochaine rupture par le vent ou sa désagrégation finale par le gel sont inéluctables.
Faune, Flore
48° 54′ 51.9″ N 5° 23′ 40.2″ E
Écouter et essayer d’observer une sitelle, oiseau dont la présence est favorisée dans ce secteur par l’abondance d’arbres moussus et de bois mort sur pied. On la localise grâce au bruit discontinu de ses petits coups de bec sur le bois, qu’une discrète présence humaine n’interrompt pas. À l’inverse, ceux des pics sont beaucoup plus sonores, souvent donnés à une fréquence rapide et s’interrompent au moindre bruit suspect. La sitelle descend les troncs tête en bas ou se déplace tout autour pour se maintenir hors de vue d’une présence suspecte : entendre le petit oiseau est facile mais tenter de l’apercevoir est un vrai challenge !