RegardLe terrain a été planté de noisetiers alignés, avec l’espoir d’y récolter des truffes plutôt que des noisettes. Dans ce but, des filaments du champignon, appelés mycélium, ont été inoculés dans les racines des arbustes avant leur mise en terre. En vallée de Meuse, la truffe sauvage était autrefois très abondante. Il s’en vendit trois tonnes en 1867.
Faune, Flore
48° 55′ 49.9″ N 5° 29′ 01.2″ E
juin – octobre
Apercevez-vous du « brûlé » ? C’est une des conséquences de la présence de truffes parmi les racines des noisetiers. Autour des arbres la végétation herbacée devient sèche et clairsemée, avec seulement quelques plantes résistantes éparses.
novembre – mars
Par temps sec, tiède et ensoleillé, tentez de rechercher la « mouche de la truffe », encore appelée « mouche à truffe ». À l’emplacement où vous la verrez se poser au sol, vous déterrerez peut-être un « diamant noir » mûr à point dans lequel elle s’apprêtait à pondre ! À l’inverse du « piochage », cette méthode évite de récolter majoritairement d’insipides truffes immatures et ne détruit pas le précieux mycélium, promesse des récoltes à venir. Cependant, la récolte des truffes est soumise à l’accord du propriétaire des lieux et doit se faire pendant la période autorisée par arrêté préfectoral.