RegardPendant la guerre de 14-18, il n’y a pas eu de combats sur le territoire de Fresnes-au-Mont mais ses habitants furent évacués dès septembre 1914 sous les premiers bombardements ennemis. Le village devint un lieu de repos pour les soldats français postés au front, distant de quelques kilomètres. Ils logeaient principalement dans des baraquements et des casemates dispersés en forêt et les avaient meublés d’objets pris dans les maisons. Autour de chaque unité de vie, des trous aménagés en postes de garde permettaient de surveiller les lieux et de prévenir une attaque-surprise de commandos infiltrés en arrière-front. On pouvait s’y abriter sommairement en cas de bombardement. Ce trou est cerné par la terre qui en a été extraite pour le creuser et qui a été disposée tout autour. La plus grande partie du déblai constitue le « talus d’avant ». Il est orienté dans la direction supposée d’une attaque, celle du secteur de route entre Fresnes-au-Mont et Rupt-devant-Saint-Mihiel. La pente du talus d’avant et la paroi du trou forment un parapet incliné, haut d’un mètre soixante, sur lequel on pouvait se coucher pour viser et tirer. Trois autres trous de poste de garde sont visibles à proximité. Le premier est à une dizaine de mètres plus en avant dans la forêt. Les autres se succèdent sur sa droite.
Histoire
48° 53′ 44.6″ N 5° 25′ 16.5″ E